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Fouilles belges en Egypte

2010-2015

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Alexandrie

 

 

 

Le Musée royal de Mariemont (Marie-Cécile Bruwier) en collaboration avec le Centre d’Etudes Alexandrines a effectué plusieurs campagnes de fouilles à Alexandrie, dans le quartier de Smouha lesquelles ont  permis de mettre au jour les vestiges d’un grand sanctuaire d’époque ptolémaïque, ayant fait l’objet de divers remaniements ainsi que d’une possible réaffectation à l’époque romaine. 

 

 

 

Sources de financement : (2004) British Academy et Seven Pilars of Wisdom Trust dans le cadre du projet de l'Université de Cambridge : Egypt Exploration Society/Alexandria Project (2008-2011) Musée Royal de Mariemont, Fédération Wallonie-Bruxelles

 

 

 

« A la recherche du temple de Cléopâtre » Fouilles du Musée royal de Mariemont à Alexandrie, in :  Ceci n’est pas une pyramide, Peeters, 2012.

 

Opgraving Smouha, Alexandrië, in : Eeuwig Egypte, Allard Pierson Museum books, 2013

 

"In search of Cleopatra's temple" a documentary research and an archeological prospection in Alexandria, International Congress of Egyptologists XI, Florence (Italy), August 23rd-30th 2015

 

 

 

Amarna

 

 

 

Les fouilles menées par la mission archéologique de la Katholieke Universiteit Leuven dans la région de Dayr al-Barsha (voir infra) ont notamment eu pour corollaire de mettre en lumière la corrélation entre les carrières produisant les talates nécessaires pour la construction des monuments d’Akhetaton et les moyens de communication requis pour leur exploitation, tant par voie fluviale que terrestre. De nouvelles zones d’exploitation ont ainsi été mises à jour ainsi qu’une route les reliant à la capitale amarnienne, élargissant de ce fait considérablement le territoire urbain et industriel.

 

 

 

Abstracts du Colloque du 25 avril 2014

 

 

 

Bulletin d’Information Archéologique LI, janvier-juin 2015, p. 56-7

 

 

 

Dayr al-Barsha

 


Le site de Dayr al-Barsha, situé dans l’antique Nome du Lièvre, à une quarantaine de kilomètres de l’actuelle Minieh, a donné son nom à un projet de recherches de la Katholieke Universiteit Leuven, piloté par le Professeur Harco Willems. Ce projet international et interdisciplinaire qui a démarré en 2002 recouvre en fait un ensemble de sites archéologiques et constitue une source permanente de découvertes et de publications. Dans ce contexte, le département égyptologique de la Katholieke Universiteit Leuven et ses étudiants organisent une exposition accueillie par les Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles sur le thème Djehutihotep, 100 years of excavating in Egypt qui fut assortie le 7 novembre 2015 d’une journée d’études internationale comptant des intervenants de Harvard University, Museum of Fine Arts Boston, Johannes Gutenberg-Universität Mainz, outre la KUL et les MRAH. Cette exposition fermera ses portes le 
Le Professeur Harco Willems a, parmi de nombreuses publications, consacré un article aux fouilles dans la région de Dayr al-Barsha paru dans l’ouvrage collectif Ceci n’est pas une pyramide aux Editions Peeters suite au symposium de Zamalek de 2012. Ces données furent actualisées lors du colloque organisé par le CFBE-CBOE le 25 octobre 2014 à Bruxelles.

 

 

 

Sources de financement  : Katholieke Universiteit Leuven, Fonds voor Wetenschappelijk Onderzoek Vlaanderen

 

 

 

http://www.dayralbarsha.com

 

 

 

Abstracts du Colloque du 25 avril 2014

 

 

 

El-Hosh

 

 

 

Les Musées royaux d’Art et d’Histoire (sous la direction de Dirk Huyge) étudient depuis 1998 l’art rupestre dans la vallée du Nil en Haute-Egypte, dans un contexte scientifique international. Les recherches ont notamment porté sur un ensemble de pétroglyphes datant principalement des époques prédynastiques et protodynastiques situés dans la région du village de el-Hosh, à proximité d’Edfou. Certaines catégories de gravures s’avèrent être plus anciennes encore, dont les pétroglyphes qualifiés de «champignons» par Winkler, lesquelles représentent vraisemblablement des nasses à poissons, d’un type encore en usage en Haute-Egypte au début du siècle passé. Les auteurs de cette variété de gravures, réalisées à l’extrême fin du Paléolithique, dans un contexte géographique très limité, seraient des chasseurs-cueilleurs. Leur motivation bien qu’imprécise pourrait être en relation avec des rassemblements annuels lors de la crue du Nil associés à de possibles activités d’ordre rituel ou cérémoniel, dont la gravure de pétroglyphes. Si les sondages pratiqués sur le site du Gebelet Youssef en vue de rechercher des vestiges archéologiques des auteurs de ces gravures n’a pas fourni de matériel antérieur à la période Nagada I, ils ont toutefois mis au jour une sépulture intacte datant de Nagada II, qui s’avéra être isolée. Les fouilles extensives qui furent mises en oeuvre à cette occasion ont par contre permis la découverte d’une sépulture pratiquement intacte datant du Moyen Empire. Il y a lieu en outre de signaler la découverte de représentations de bovidés figurés sur la colline de Abou Tanqoura Bahari, présentant des similitudes avec les gravures de bovins trouvés en Europe, remontant à la dernière période glaciaire. Pareilles représentations étaient connues des chercheurs belges de par les figures découverte dans la région de Gebel el-Silsila (Ouest), et plus spécialement à Qurta.

 

 

 

Sources de financement : Musées royaux d'Art et d'Histoire, Fonds voor Wetenschappeleijk Onderzoek Vlaanderen,  Yale University

 

 

 

http://www.kmkg-mrah.be/fr/art-rupestre-à-qurta

 

 

 

Elkab

 

 

 

L’habitat du site d’Elkab fait l’objet d’un projet de recherche mené depuis 2009 par les Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles, dirigé par le Conservateur Dirk Huyge, avec la collaboration de Wouter Claes. Les recherches récentes dans la zone située an Nord-Ouest du quartier des temples et plus spécialement dans la partie considérée comme appartenant au mur d’enceinte de la ville antique ont permis de confirmer la datation du matériel archéologique. Elles ont en outre fait apparaître une continuité dans l’histoire de l’habitat s’étendant sur une période d’au moins un millénaire et demi, situation privilégiée porteuse d’importantes potentialités dans le domaine de la recherche (source W. Claes 2014).

 

En mars 2015 les archéologues belges découvrirent sur le site un fragment de statue (base et partie inférieure des jambes) figurant le pharaon Sahourê de la Ve dynastie, présentant la particularité d’avoir les pieds enserré dans un vêtement. Y a-t-il une relation avec le vêtement royal porté lors de la cérémonie du heb-sed ? Quel est l’impact de ce mode de figuration sur les représentations osiriennes ultérieures ? Il y a matière à réflexion !

 

 

 

Sources de financement : Musées royaux d'Art et d'Histoire, Belspo, Yale University, Gerda Henkel Stiftung, 

 

Soutien logistique : Nederlands-Vlaams Instituut in Cairo (NVIC)

 

Collaboration : departements Geografie et Bodembeheer de la Rijksuniversiteit Gent; Hogeschool PXL, Hasselt

 

 

 

http://www.kmkg-mrah.be/fr/elkab-ou-lurbanisme-en-lan-2600-avant-j-c

 

http://www.perkemet.be/viewtopic.php?f=20&t=3365

 

http://www.kmkg-mrah.be/sites/default/files/files/huyge__limme_2012_fr.pdf

 

 

 

Karnak, 2e pylône

 

 

 

Une mission commune de l’Université Libre de Bruxelles, Katholieke Universiteit Leuven et FUNDP-Namur, sous la direction de René Preys et de Michèle Broze, s’est fixé pour tâche de publier la porte du 2e pylône du temple de Karnak, datant de la période ptolémaïque. Ce monument peut être considéré comme une vitrine de la théologie en vigueur à l’époque et présente un grand intérêt en matière d’épigraphie, de paléographie, d’histoire de l’art et de l’architecture. Cette tâche étant menée à bien, la publication du kiosque de Taharqa, situé en avant du 2e pylône est envisagée, portant sur la décoration et l’épigraphie du monument.

 

 

 

Sources de financement : collaboration institutionnelle ULB, KUL, FUNDP-Namur

 

 

 

http://www.cfeetk.cnrs.fr/index.php?page=axe-1-theme-2

 

http://www.egyptologica.be/activites_egyptologica/fouilles_egyptologica.html

 

 

 

Qurta

 

 

 

Outre leurs activités à Elkab, les Musées royaux d’Art et d’Histoire de Bruxelles ont également fouillé à Qurta, situé à environ 40 km au Sud d’Edfou, qui présente un ensemble de gravures rupestres, contemporaines des peintures de Lascaux, ou même antérieures à celles-ci, l’hypothèse d’un échange intercontinental d’influences artistiques n’étant pas à exclure. La thématique des gravures couvre un large éventail de représentations animales et humaines, ces dernières étant fortement stylisées, et présentant des similitudes avec les «Vénus» européennes. Qurta n’est toutefois pas un cas isolé dans la mesure où plusieurs sites de la Vallée du Nil lui sont apparentés au niveau stylistique et thématique, une des raisons de ce phénomène pouvant être la présence des matières premières servant à la fabrication d’outils lithiques, fréquemment trouvées dans les embouchures des grands ouadi’s. La disponibilité de pareilles ressources serait à l’origine des sites d’art rupestre et des habitats du Paléolithique. Dirk Huyge et son équipe s’emploient à approfondir cette hypothèse en prospectant la zone situé sur la rive orientale du Nil, entre Edfou et Kom Ombo. Il ressort en effet de constatations antérieures des MRAH que cette zone présente des sites d’art rupestre prédynastique datant du 4e millénaire avant J.-C. (source W. Claes 2014)

 

 

 

Sources de financement : Musées royaux d'Art et d'Histoire, Yale University, Egyptology Endowment Fund

 

 

 

http://www.kmkg-mrah.be/fr/art-rupestre-%C3%A0-qurta

 

 

 

Abstracts du colloque du 25 avril 201

 

 

 

Thèbes

 

 

 

Mission Archéologique belge dans la nécropole thébaine (ULB-ULg)

 

Responsables : Laurent Bavay, Dimitri Laboury, et Eugène Warmenbol

 

 

 

Depuis 1999 l’Université de Bruxelles, sous l’impulsion initiale de Roland Tefnin, a entrepris des fouilles sur la colline Sud de Cheikh Abd el-Gourna. L’Université de Liège est venue se joindre à ce projet, qui englobe les sépultures de Sennéfer (TT 96), d’Amenemopé (TT 29) et d’Amenhotep (TT C3), tous datant de la XVIIIe dynastie. Dans la cour de la tombe de ce dernier furent découverts les vestiges d’une pyramide en briques crues pouvant faire partie du complexe funéraire du vizir Khay, en fonction sous Ramsès II à la 19e dynastie, dans la mesure où un ensemble de briques portant le sceau de ce haut dignitaire furent mis à jour lors de la fouille de la pyramide. L’étude conjointe des sépultures de Sennefer, Amenemopé et Amenhotep offre de larges potentialités dans les domaines tant archéologique qu’artistique et mobilise nombre de scientifiques à un niveau international. En outre, signalons la participation de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre aux travaux de Cheikh Abd el-Gourna.

 

 

 

Source de financement : mission conjointe de l'ULB (CréA) et de l'ULG, FRS, FNRS, Ministère de l'enseignement supérieur et de la politique scientifique de la Communauté Française de Belgique

 

 

 

http://crea.ulb.ac.be/Thebes.html

 

 

 

Abstracts du colloque du 25 avril 2014

 

 

 

Peintres et peinture dans la nécropole thébaine sous la 18e dynastie (ULg-FNRS)

 

Direction du projet : Dimitri Laboury

 

 

 

Le projet s’est fixé comme but d’analyser le fonctionnement de peintres et d’ateliers de peintures actifs dans la nécropole thébaine sous la 18e dynastie, au travers d’un vaste programme de recherche interdisciplinaire

 

 

 

Source de financement : Ulg (Fonds spécianx de la erecherche - crédit classique), F.R.S.-F.N.R.S.(mandat d'impulsion scientifique)

 

 

 

http://www.egypto.ulg.ac.be/peintres.htm

 

 

 

Abstracts du colloque du 25 avril 20

 

 

 

Participation de collègues belges à des fouilles étrangères en Egypte

 

 

 

Ayn el-Mouftella, Bahariya-Nord

 


Frédéric Colin (Université de Strasbourg) et ses collaborateurs dont Françoise Labrique (Université de Cologne),  étudient, pour le compte du Ministère d’Etat des antiquités égyptiennes la dépression de Bahariya, et notamment le décor des chapelles saïtes de Taoubekhet, à Ayn el-Mouftella.

 

Partenaires : MSA, Institut d'Egyptologie, Institut de physique du globe de l'université de Strasbourg, CNRS-UMR 7044 et UMR 7516, INRAP

 

http://www.ifao.egnet.net/archeologie/bahariya/

 

Abstracts du Colloque du 25 avril 2014

 

Baouît

 

Alain Delattre collabore en tant que papyrologue aux fouilles (IFAO, SCA et Musée du Louvre) dans le monastère de St Appolô dont les ruines se situent sur le kôm Baouît, à 80 km. au Nord d'Assiout.

 

http://www.ifao.egnet.net/archeologie/baouit/

 

 

Gebel el-Silsileh

 

 

 

Dirk Huyge fait partie du team international du Gebel el Silsila Survey Project, en sa qualité de spécialiste de l'art rupestre. 

 

 

 

http://gebelelsilsilaepigraphicsurveyproject.blogspot.be/

 

 

 

Kom Ombo

 

 

 

Françoise Labrique (Université de Cologne - Institut für Afrikanistik und Ägyptologie) et Shafia Bedier (Université de Ayn Shams, Le Caire) sont chargés, depuis 2010, par le Conseil Supérieur des Antiquités, de la relance de la publication des inscriptions ptolémaÏques de la salle médiane du temple double de Kom Ombo et des salles annexes.

 

 

 

Partenaires : Université de Ayn Shams, Université de Cologne - projet soutenu par la DPG, CSA

 

 

 

http://www.ifao.egnet.net/archeologie/kom-ombo/

 

 

 

Abstracts du Colloque du 25 avril 2014

 

 

Montagne thébaine : occupation chrétienne (VI-VIIIe siècles)

 

 

Entre 2004 et 2007 des prospections ont été menées dans les ouadis Sud de la Montagne thébaine, depuis la Vallée des Reines

jusqu'au Ouadi Sikkat el-Agala par une équipe franco-belge sous la responsabilité de  Guy Lecuyot (UMR 8546 CNRS-ENS) et avec la collaboration de Alain Delattre (FNRS) et Catherine Thirard (Université Lyon 2). Une trentaine de sites a ainsi pu être répertoriée et localisée à l'aide d'un GPS. Les vestiges ont été dessinés et photographiés; la céramique a également été étudiée. Le catalogue des graffiti coptes publiés par le CEDAE a été complété et de nouvelles inscriptions enregistrées. Les missions de terrain sont achevées, mais les résultats doivent être publiés prochainement - raison pour laquelle il est fait mention ici de ces recherches. Alain Delattre a présenté une conférence relative à ces recherches en date du 16 avril 2016 (ASBL Egyptologica, Bruxelles  http://egyptologica.be/activites_egyptologica/accueil.html)

 

http://www.ifao.egnet.net/archeologie/montagne-thébaine

 

 

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